Bien que basée sur le résultat de « la réfraction », la prescription optique n’y est pas toujours égale. Il est souvent judicieux d’ajuster la prescription en tenant compte principalement de l’historique de correction, des besoins visuels du patient, mais aussi d’autres facteurs.
Des stratégies pour diminuer le risque d’intolérance à de nouvelles lunettes seront présentées, illustrées par des exemples pratiques. Jean-Charles Allary offrira des conseils issus de publications et de 40 ans de pratique en optométrie, Thibaud Thaëron donnera des conseils plus spécifiques à la pratique en cabinet d’ophtalmologie.
À partir des données pré-opératoires et de l’analyse des aberrations, Rozenn Thaëron abordera la décision chirurgicale.
L’évaluation de la réfraction est probablement la procédure la plus courante dans notre pratique. La méthode de référence que nous utilisons au quotidien et pour la majorité d’entre nous a peu changé depuis 1900. Les technologies récentes seront passées en revue et de nouvelles approches tentant d’améliorer cette procédure seront proposées.
Une réfraction subjective binoculaire est typiquement plus rapide qu’une réfraction traditionnelle, permet de mieux contrôler l’accommodation et l’appréciation subjective est souvent plus précise. Différentes méthodes de réfraction subjective binoculaire seront présentées, en détaillant plus celle de Humphriss qui a l’avantage de ne pas nécessiter de matériel spécial et est donc à la portée de tous les praticiens de la vision.
La dernière partie de cette présentation aura pour objectif de faire le lien entre les aberrations optiques mesurées et nos observations, et ainsi d’améliorer le résultat de notre réfraction.
Le but ? Anticiper une prise en charge. L’autoréfracteur est un outil permettant un examen objectif, pratiqué régulièrement dans nos magasins. Cette approche théorique vous permettra de connaître l’origine de l’astigmatisme, d’anticiper un comportement accommodatif ou une inadaptation en verres progressifs, de prévoir une adaptation en lentille ou une nouvelle orientation de PEC. Lionel Bricard nous présentera une analyse «vulgarisée» se basant sur des études expérimentales, afin d’exporter rapidement ces résultats sur votre lieu d’exercice.
Le but ? Pratiquer dès le Mardi 22 Janvier au matin !
Un certain nombre de questions nous viennent immédiatement à l’esprit lorsque l’on doit vérifier une correction en lunettes en réalisant un examen de vue. Quelle méthode dois-je appliquer pour être le plus efficace possible ? Quels tests, que j’ai appris en théorie, pouvons-nous exporter en magasin ? Que dois-je faire du résultat trouvé ? Dois-je en informer d’autres professionnels ? Quelles sont mes obligations ?
Cette conférence vous montrera, à l’aide d’une tête de réfracteur, les automatismes à acquérir pour optimiser vos examens en magasin et gagner en efficacité. Nous répondrons à vos interrogations pratico-pratiques sur votre lieu d’exercice, afin de vous permettre de mettre cela en pratique.
En pratique, la réfraction d’un œil est décrite par 3 nombres : une sphère, un cylindre et un axe. Bien que cette vision de la réfraction nous soit utile depuis des années, des avancées récentes sur la croissance oculaire et la myopie expérimentale nous montrent qu’il faut aborder la réfraction d’une toute autre façon.
Si historiquement le concept de réfraction oculaire est purement paraxial et donc fovéocentral, il est aujourd’hui évident que la rétine périphérique joue un rôle important dans le contrôle de la croissance oculaire. Cela suppose ainsi de considérer des caractéristiques oculaires en dehors de l’axe optique telles que la réfraction périphérique, la forme de l’œil et les images rétiniennes périphériques induites.
La conférence démontrera notamment qu’assimiler réfraction périphérique et défocalisation de l’image rétinienne périphérique est une erreur, du fait de la structure dioptrique de l’environnement local. Cette présentation vous montrera comment l’aborder en termes dioptriques.
A l’avenir, il sera important que les études sur le contrôle myopique visant à déterminer la défocalisation rétinienne périphérique soient spécifiquement établies pour. Le temps passé dans différents environnements dioptriques sera autant à considérer que la réfraction périphérique.