Selon l'OMS, les Européens passeraient désormais plus de 90% de leur temps à l'intérieur. Les usages et la lumière y sont sensiblement différents de ceux à l'extérieur. La conférence s'attachera à en faire état, en ciblant notamment les dérèglements circadiens, posturaux et visuels engendrés par nos modes de vie intérieurs et numériques. Notre nouveau rapport à la lumière sera discuté, quelques recommandations seront délivrées, prônant notamment l'intégration du confort et du bien-être dans la conception lumineuse, au-delà du bien voir. 

Les rayonnements optiques (artificiels et naturels) sont présents dans notre environnement professionnel. En fonction de leurs caractéristiques, leurs effets sur les différentes parties de l’œil sont rappelés. Nous montrons alors comment les prendre en compte, les évaluer et éviter les risques associés.

La vision est la modalité sensorielle la plus importante lors d'un déplacement automobile. Après une brève description des principales fonctions et limites de la vision dans une tâche de locomotion, je présenterai plusieurs exemples de recherches récentes : contrôle visuel de la trajectoire du véhicule, attention visuelle en carrefour, et éblouissement, avec une question spécifique sur l'effet de la cataracte sur la conduite de nuit. Enfin je donnerai quelques pistes sur la manière dont ce type de recherches peut bénéficier aux usagers de la route.

Les risques oculovisuels au travail sont une réalité quotidienne avec des milliers d’accidents rapportés chaque année. Nous aborderons certains risques mécaniques, biologiques, chimiques, physiques ainsi que les moyens de protections. 

Quand la vision binoculaire est difficile, les patients rapportent des signes de fatigue visuelle. La recherche a démontré 2 types de fatigue visuelle, différenciés par le ressenti des symptômes et les conditions causales de stress. Il existe des relations entre le stress environnemental, les symptômes visuels et les performances visuelles. Des relations entre mécanismes physiologiques et stress général sont aussi discutés.

Il devient plus simple de traiter la plupart des problèmes de vision binoculaire car il n’y a pas de divergence – seule la convergence est un processus actif : c’est ce que notre intuition tout comme les résultats de recherches soutiennent. Nous parlerons également de la vision binoculaire normale.

L’usage d’outils digitaux a significativement augmenté dans tous les groupes d’âges, à tel point que l’usage journalier social ou professionnel d’écrans est désormais considéré comme normal. La fatigue visuelle, aussi connue sous “computer vision syndrome”, englobe des symptômes oculaires et visuels. Les symptômes, qui sont souvent transitoires, mais fréquents, sont généralement liés à l’accommodation, la vision binoculaire et l’œil sec. La prévalence est estimée à environ 50% des utilisateurs d’ordinateur, créant une perte de productivité. Cette présentation explore les moyens d’évaluation de la fatigue visuelle et les approches pour la gérer incluant la gestion des erreurs réfractives, la prise en charge de l’œil sec, l’introduction de pauses régulières pour les utilisateurs d’écrans et la considération des problèmes de vergence et d’accommodation.

Les années 80-90 ont permis d’accroître considérablement les connaissances sur le fonctionnement du système oculomoteur, notamment avec les travaux des équipes de Schor et de Hung. Les connaissances ont été acquises pour des stimulations naturelles ou limitées à des distorsions prismatiques. Cependant, des stimulations d’un nouveau type ont émergé ces dix dernières années générant des contraintes oculomotrices dont l’impact est mal connu. En effet, ces stimulations ont mis en évidence l’aspect lacunaire des connaissances sur le fonctionnement oculomoteur. Par ailleurs, la popularité des systèmes de visualisation stéréoscopique (e.g. cinéma 3D, consoles 3D, CAVE, etc.) conduit à exposer une population importante à des contraintes oculomotrices, notamment source de fatigue visuelle. Les travaux présentés ici ont pour objectif de comprendre comment le système oculomoteur fait face à ces contraintes d’un nouveau genre pour tenter à terme de limiter leur impact et préserver la vision des usagers. Ce champ de recherche permet ainsi d’enrichir plus largement les connaissances sur le fonctionnement du système oculomoteur.

L'évolution des moyens de production industrielle et, en même temps, des systèmes d'organisation du travail crée le besoin d'automatiser beaucoup de tâches. Les nouvelles techniques ont imposé un changement des habitudes professionnelles qui oblige les sujets à s'adapter à un nouveau système de travail et à un environnement parfois inadéquat. Ces dernières années, il y a eu une augmentation marquée de l'utilisation des dispositifs technologiques dans la vie quotidienne, accédant à leur utilisation à un âge chaque jour plus tôt. Cette technologie peut être utile aussi pour des tâches productives au travail, à la maison, dans l'enseignement, etc. Travailler de façon intensive devant un écran de visualisation peut engendrer des troubles de la santé. Les dangers potentiels pour la santé liés à l'utilisation d'écrans de visualisation préoccupent énormément des milliers de travailleurs, qui les emploient quotidiennement. Un abus peut conduire, en dehors de la dépendance, à des problèmes de santé (musculosquelettique, visuel, insomnie, surdité, etc.…), et ce dû à la facilité d’utilisation de cette technologie (peu importe le lieu et l’heure) qui provoque des conditions d'utilisation ergonomiques non naturelles. Beaucoup de gens développent de l'inconfort visuel ou de la fatigue avec un large éventail de symptômes comprenant la contrainte d'œil sec, difficultés de concentration, maux de tête et nausée, entre autres. Sur le plan visuel, parmi les changements qui peuvent survenir, le plus importants est la vision floue et une myopie de tension. Cette conférence abordera l’incidence croissante des problèmes au travail associés à la vision, la posture, l'environnement, etc., qui affectent un pourcentage considérable d’usagers, avec une perte de productivité.

La fatigue visuelle sur écran est une réalité rencontrée par une très large partie de la population. Lors de cette présentation Christophe Fontvieille vous présentera les principales raisons de ces symptômes et comment les soulager

¾ des 16-24 ans ont déjà ressenti des troubles visuels liés au temps passé devant les écrans. Juliette Papin, gagnante européenne du concours FORCE, accompagnée de l’équipe CooperVision®, présentera son étude clinique sur l’impact positif de Biofinity Energys™, première lentille souple conçue pour réduire la fatigue visuelle.